Complotisme
rationalité heuristique biais pseudoscepticisme note-mature
La qualification de “complotiste” est épistémologiquement neutre en ce qu’elle ne prouve ni la fausseté, ni la vérité d’une théorie — elle ne prouve rien.
En revanche, elle renseigne sur la psychologie de l’accusateur, son psittacisme conformiste, et sa perméabilité aux éléments de langage du pouvoir qui visent à affaiblir son esprit critique, et, ultimement, à le transformer en chien de garde de sa propre servilité.
À moins, évidemment, qu’il ne s’agisse d’un agent actif du pouvoir, ou souhaitant se faire coopter par le pouvoir, en pleine manifestation de sa sociopathie, à l’œuvre dans sa rhétorique manipulatoire.
Apologie du complotisme
Émettre des hypothèses complotistes est une bonne heuristique, rationnelle — il y a le bon complotisme, et le mauvais complotisme.
On trouve des complots dans toutes les strates de la société. C’est pourquoi géopolitologues, historiens, services de renseignement, services d’anti-terrorisme, services de cybersécurité, enquêteurs de police, etc., émettent régulièrement — à raison — des hypothèses complotistes.
Comme doit le faire tout bon sceptique.
Et la crédulité envers les États et grandes entreprises est bien plus grave que le mauvais complotisme, dans la mesure où le pouvoir de nuisance des États et grandes entreprises est généralement bien supérieur à celui d’individus ordinaires. Or, l’anti-complotisme pousse à cette crédulité en neutralisant les bonnes heuristiques complotistes de citoyens vigilants, heuristiques qui se sont développées et transmises culturellement après des générations de mensonges d’État, tromperies et scandales industriels en tous genres.
Émettre des hypothèses complotistes est une bonne heuristique, rationnelle — il y a le bon complotisme, et le mauvais complotisme.
On trouve des complots dans toutes les strates de la société. C’est pourquoi géopolitologues, historiens, services de renseignement, services d’anti-terrorisme, services de cybersécurité, enquêteurs de police, etc., émettent régulièrement — à raison — des hypothèses complotistes.
Comme doit le faire tout bon sceptique.
Anti-complotisme
La recherche en sciences humaines contre le “#complotisme” est un bullshit job subventionné par l’État qui l’instrumentalise sournoisement, telle la psychiatrie en les régimes autoritaires, afin de décourager toute défiance à son endroit.

Dentith, philosophe du complotisme, analyse cette “panique anti-#complotisme” :
- 📰 Basham, L., Dentith, M.R.X. (2016). “Social Science’s Conspiracy-Theory Panic: Now They Want to Cure Everyone”. Social Epistemology Review and Reply Collective, 5(10):12-19. https://social-epistemology.com/2016/10/13/social-sciences-conspiracy-theory-panic-now-they-want-to-cure-everyone-lee-basham/

Émettre des hypothèses complotistes est une bonne heuristique, rationnelle — il y a le bon complotisme, et le mauvais complotisme.
- 📰 DE ROUVILLE, Guillaume. (2020, Juin 5). “Le Génie du Complotisme”. L’idiot du village. http://lidiotduvillage.org/2020/06/05/le-genie-du-complotisme/
On trouve des complots dans toutes les strates de la société. C’est pourquoi géopolitologues, historiens, services de renseignement, services d’anti-terrorisme, services de cybersécurité, enquêteurs de police, etc., émettent régulièrement — à raison — des hypothèses complotistes. Comme doit le faire tout bon sceptique.
Et la crédulité envers les États et grandes entreprises est bien plus grave que le mauvais complotisme, dans la mesure où le pouvoir de nuisance des États et grandes entreprises est généralement bien supérieur à celui d’individus ordinaires.
Or, l’anti-complotisme pousse à cette crédulité en neutralisant les bonnes heuristiques complotistes de citoyens vigilants, heuristiques qui se sont développées et transmises culturellement après des générations de mensonges d’État, tromperies et scandales industriels en tous genres.
Le politologue américain deHaven-Smith a fait une généalogie rigoureuse de cet anti-#complotisme employé pour abuser les citoyens :
- 📖 DEHAVEN-SMITH, Lance. (2022/2013). Aux origines de la “théorie du complot” : un outil de contrôle de la pensée.
Généalogie dans laquelle il a notamment découvert que cette pratique a été lancée par la CIA lors de la commission Warren, pour tenter d’étouffer tous débats et critiques à son encontre.
Ci-joint, le mémo de la CIA de 1967 demandant à ses agents d’étouffer tout débat en qualifiant de complotistes ceux qui questionnent la version officielle.
Ce mémo est à l’origine des expressions “complotiste”, “conspirationniste”, etc.
De manière générale, les chercheurs en sciences humaines qui s’adonnent à la recherche sur l’anti-complotisme sont :
- soit des idiots utiles du pouvoir,
- soit des escrocs ayant bien compris qu’embrasser ce sujet est la garantie d’un poste à l’université et de financements.
Et certains, sans doute, sont initialement rentrés dedans par escroquerie, puis se sont mis à croire à leurs mensonges répétés pour préserver leur équilibre psychologique qui était étiolé par l’immoralité patente de leur démarche.
Enfin, notons que les protagonistes de la zététique et “fact-checkers” ont peu ou prou observé la même démarche que ces chercheurs en sciences humaines. Ils partagent désormais de mêmes réseaux, sont invités par les mêmes institutions, et s’amplifient mutuellement sur les réseaux sociaux.
